> Pour aller plus loin, mes engagements détaillés

• Je m’engage à mettre en place une sylviculture « douce » se souciant réellement de la biodiversité.

Beaucoup trop de bois sont rasés pour récolter le bois en une seule fois, pratique et rentable mais pas très écolo et vive l’impact sur le paysage ! Et souvent, il y a de si belles tiges d’avenir sacrifiées !

Je vais mettre en place une gestion en futaie irrégulière où ,à terme, toutes les classes de diamètre seront présents. La régénération naturelle par le développement des graines des arbres (dits semenciers) est favorisée. La récolte de bois se fera par trouées d'une dizaine de mètre carré, limitant l'impact visuel des coupes et permettant la levée des graines présentes sur le sol tout en limitant le développement trop fort de la ronce.

Les périodes de coupes respecteront le rythme de la nature. De nos jours, des coupes de bois se font toute l'année, surout pour les résineux. Il faut penser à la période de nidification des oieaux et à la reproduction de la faune.

Coupe de bois d'OCTOBRE à FEVRIER

Les engins forestiers devront rester sur les cloisonnements d'exploitation pour éviter le tassement des sols. Et plus le terrain est plat, et plus il faut faire attention ! Pourquoi ? Car les tracteurs et autres engins peuvent se déplacer facilement sans risquer de se retourner.

Le tassement des sols est dommageable pour le renouvellement de la forêt. Vous pouvez facilement voir où les engins forestiers sont passés lors de la présence de bande de jonc.

Je suis en train de rechercher des débardeurs à cheval pour réaliser les premières éclairicies dans certaines parcelles trop denses et sombres.

     

 

 

• Je m’engage à ne planter que des essences locales (indigènes)

De plus en plus d’espèces d’arbres exotiques (chêne rouge d’Amérique, douglas) sont plantés à la place du sapin, du pin sylvestre, du hêtre… Mais pourquoi ?

Exemple avec le Douglas :

Avec cette essence, la rentabilité est élevée, il pousse plus vite que l'épicéa ou le sapin et son prix au mètre cube est meilleur. Or sous le douglas, il n’y a plus de cèpe ni de chanterelle grise… Et les superficies plantées en douglas commencent à être conséquentes rien que dans le Puy de Dôme c’est 27 000 ha soit 11,5 % des forêts (source : Résultats d'inventaire forestier, campagne 2008-2012, Puy-de-Dôme). Il est vrai que cette essence a de très bonnes propriétés pour l'ulisation en construction. Une partie des plantations ont été faites sur des prairies délaissées. Dans ce cas là, il n'y a pas de destruction de forêt locale. Mais quand on rase une hêtraie sapinière pour mettre un alignement de Douglas, là je suis contre.

Si l’évolution a fait qu’il n’y ait pas ces espèces en Europe, il y a bien une raison.  D'ailleurs le Pin Noir d'Autiche est en train d'être ravagé par les chenilles processionnaires. Vous me direz, ce n'est pas le seul pin.

Sur la vue aérienne, vous pouvez voir l'étendue de l'artificialisation de la forêt, vue des Bois Noirs dans le Puy de Dôme (63). Ce ne sont que des plantations monospécifiques.

En récoltant une partie du bois d'une manière pérenne, l’argent gagné me permettra d’acheter d’autres parcelles dans des coins variés de la France et de procéder de la même façon.

• Je m’engage à continuer de lutter contre les plantes invasives en réalisant régulièrement des chantiers de coupe. Il faut savoir que pour la renouée, il faut intervenir plus de 6 à 7 fois par an pour commencer à épuiser la plante !!!

 Les plantes ciblées par mes actions :

- le Robinier faux accacia

- l'Erable Negundo

- l'Ailante

- les Renouées

• Je m’engage à ramasser les saletés des Homo Sapiens Sapiens. Ce que je fais déjà, voir les photos ci-dessous.

  

• Je m’engage à informer et sensibiliser la population par l'intermédiaire de journées pédagogiques sur le terrain, de distribution de plaquette d'information sur les plantes invasives auprès des particuliers...

  

Une petite astuce pour planter des arbres tout en surfant sur internet : utiliser le moteur de recherche ECOSIA. Il reverse 50 % de recettes publicitaires à des projets de plantations notamment au Brésil et en Afrique.

https://info.ecosia.org/what